J’ai toujours plutôt apprécié le principe du « Oui et … ». La notion de se servir d’une idée ou d’une proposition comme d’un tremplin m’a toujours séduite et je l’ai enseignée de nombreuses années. Je l’ai toujours estimé nécessaire, car il permet de passer d’une pensée en jugement à une pensée en mouvement. Aujourd’hui, je commence à me poser des questions, et en échangeant, il apparaît que je ne sois pas seule à me les poser. Le « Oui et » m’asservit Comme tout principe, il atteint ses limites. On a tendance à trop l’enseigner au premier degré et on arrive à des travers de fonctionnement qui exposent improvisateurs et improvisatrices à des pratiques déviantes. Nombreux sommes-nous à nous être sentis coincés dans une scène, dans une position humiliante, à seconder une proposition dégradante, avec ce « OUI et… » qui nous enlevait notre liberté d’action. Le baiser – Gustave Klimt Parce que cette règle est la n°1, la reine des règles, malheur à toi si tu l’enfreins ! Et quand bien même on te fait une proposition qui te met mal à l’aise, dis oui, surtout DIS OUI ! J’ai toujours noté, qu’en France, face à la règle on…
Source: Le cri du Chameau Tuer le « Oui et » ?